Archives ET OZCAR 2022 > Les intervenants

Les enseignants

Cours

Philippe Choler, LECA Grenoble, DR CNRS (Jardin du Lautaret/RZA)

Phlippe Choler est directeur de recherche au CNRS. Ecologue, ses recherches portent sur la dynamique de la biodiversité des prairies de montagne en relation avec la couverture neigeuse, le changement climtaique et la gestion du paturage. Plus spécifiquement, il s'interesse au verdissement des écosystèmes de haute altutude dans les montagnes tempérées, sa variabilité spatiale et temporelle, ses facteurs. Un joli problmème de "zone critique".

Julien Bouchez, IPGP Paris, CR CNRS (ObsEra/OZCAR)

Julien Bouchez est chargé de recherche au CNRS. Géochimiste de formation, il ustilise les éléments chimiques et leurs isotopes comme autant de traceurs de la dynamique de la zone critique. Après avoir mené des études sur l'Amazone et les grands fleuves chinois, il se consacre actuellement à tester des modèles mathématiques incluant le transport de l'eau et les réactions biogéochimiques dans la zone critique. Il est impliqué dans l'observatoire de la zone critique OrbErA (Observatoire de l'eau et de l'érsion aux Antilles).

Caroline le Bouteiller, ETNA Grenoble, INRAE, Ingénieur Chercheur IPEF (Draix Bélone/OZCAR)

Caroline le Bouteillier est chercheuse à l'INRAE et est co-responsable scientifique de l'observatoire de la zone critique de DRAIX-BLEONE. Ses recherches portent sur l'hydraulique et le transport sédimentaire en lien avec la topographie. Elle est spécialisée dans l'élaboration de modèles d'évolution du paysage incoportant en particulier la dynamique de la végétation.

Cédric Champollion, Géosciences Montpellier, MCF (H+/site du Larzac/OZCAR)

Cédric Champollion est Maître de Conférences  l'Université de Montpellier. Il dirige l'observatoire du Larzac. Sa spécilaité est la gravimétrie terrestre, c'est à dire l'utilisation de fines variations de la pesanteur pour comprendre la dynamique terrestre, en particulier les mouvements de l'eau dans la zone critique. Il co-porte un projet d'observatoire régional sur le continuum terre-mer dans la bassin de l'Hérault.

Vincent Simonneaux, CESBIO Toulouse, IRD (Tensift/OZCAR)

Vincent Simmoneaux est agronome de formation et spécialiste des outils de la télédétection spatiale pour comprendre la dynamique de la zone critique. Il co-dirige le laboratoire mixte interantional TREMA (Télédétection et Ressources en Eaux en Méditerrannée Semi-Aride) et est un des responsables de l'observatoir du TENSIFT au Maroc.

Sandrine Anquetin, IGE Grenoble, DR CNRS (OHMCV/OZCAR)

Sandrine Anquetin est directrice de recherche au CNRS et hydrométéorologue, et s'attache à coupler météo et cycle de l'eau en région de montagne à l'échelle régionale. Ayant intégré la dimension sociale dans ses recherches, elle travaille à la vulnérabilité sociale face aux événements hydro-climatiques extrêmes. Elle co-anime la structure interface Science-Société Ouranos-AuRA qui a pour objectif de rapprocher la communauté académique avec celle des acteurs territoriaux autour des questions liées à l'impact du changement climatique. Elle intervient dans l'Observatoire OHMCV (Observatoire hydrométéorologique des Cèvennes et du Vivarais).

Fatima Laggoun, ISTO Orléans et DAS INSU, DR CNRS (Tourbières/OZCAR)

Fatima Laggoun est géochimiste, directrice de recherche au CNRS, actuellement directrice adjointe scientifique de l'Institut National des Sciences de l'Univers au CNRS. Ses recherches portent sur le cycle du carbone et en particulier le rôle de la matière organique continentale dans la sequestration du carbone. Elle a développé un réseau international d'observatoire des Tourbières, des lieux humides d'accumulation du carbone, et intervient dans le réseau francais d'observation des tourbières.

Jean-Martial Cohard, IGE Grenoble, MCF (Amma Catch/OZCAR)

Jean Martial Cohard est Maître de Conférences à l'Université de Grenoble-Alpes. Physicien de formation, c'est un expert dans l'estimation des échanges d'énergie et de matière entre la surface du sol et l'atmosphère. Il s'attache en particulier à inventer des méthodes et des méthodologies pour estimer l'évapotranspiration (l'eau rejetée par la végétation vers l'atmosphère) en contexte de relief accidenté. Il dirige l'observatoire de la zone critique AmmaCatch, qui étudie la mousson ouest-africaine le long d'un gradient climatique N-S en Afrique de l'Ouest.

Jean-Philippe Malet, ITES Strasbourg, DR CNRS (OMIV)

Jean Philippe Malet est directeur de recherche au CNRS et dirige l'observatoire des mouvements et instabilités de terrain OMIV, constitié d'un réseau de sites instrumentés. Géophysicien de formation il utilise des méthodes de géodésie, de géophysique de sub-surface et la modélisation numérique pour comprendre les propriétés hydro-mécaniques de la zone critique et évaluer le risque associé aux zones de pentes instables.

Isabelle Braud, Riverly Lyon, INRAE, DR et coordinatrice de l'IR OZCAR

Isabelle Braud est hydrologue et directrice de recherche à INRAE. Ses recherches concernent la modélisation mathématique des interactions sol-végétation-atmosphère (modèle SiSPAT). Elle travaille aussi sur la compréhension des procesus hydrologique et la modélisation distribuée des bassins versants. Très impliquée collectivement, elle co-dirige aujourd'hui l'infrastrastructure de recherche OZCAR (Observatoires de la zone critique, applications et recherche) et s'investit dans le projet Terra-Forma permettant le développement de capteurs pour permettre de perfectionner l'observation de la zone critqiue à l'heure de l'anthropocène.

Jennifer Druhan, Pr, Department of Geology, University of Illinois, Etats-Unis et Daniella Rempe, Assistant Pr, Jackson School of Geosciences, University of Texas, Etats-Unis (Eel CZO/US CZO)

Jennifer Druhan est assisante professeur à l'université de Champaign, Illinois et professeur associée à l'institut de Physique du Globe de Paris. Elle développe des modèles de transport-réactif de la zone critique permettant de prédire la réponse de la zone critique à des forcages qu'ils soient climatiques ou anthropiques.  Elle s'investit dans l'osbservatoire de la zone critique Eel River en Californie.

Daniella Rempe est assistante professeur à Austin dans le Texas. Véritable "critical-zoniste", elle développe des outils et des méthodes permettant de quantifier en particulier "l'eau des roches", c'est à dire l'humidité présente à grande profondeur dans les fractures des roches. Elle s'investit dans l'osbservatoire de la zone critique Eel River en Californie.

Travaux pratiques en extérieur sur le glissement de la Valette

Damien Jougnot, Metis (U. Sorbonne), CR CNRS

Damien Jougnot est chargé de recherche au CNRS et hydro-géophysicien. Ses recherches portent sur le développement d'outils et de modèles permettant de comprendre le mouvement de l'eau dans la zone critique et en particulier le rôle des vivants.

Eliot Chatton, Géosciences Rennes, Ingénieur de Recherche CNRS

Eliot Chatton est ingénieur au CNRS et expert dans la mesure des gaz dissous (gaz rares, CFC, gaz carbonique, oxygène, etc) naturels ou injectés dans l'eau qu'il utilise pour tracer les mouvements de l'eau et déterminer son temps de transfert dans la zone critique.

 Marc Dumont, Université de Liège

Marc Dumont est postdoctorant à l'Université de Liège dans le département Urban and Environmental Engineering. Il est géophysicien et utilse des instruments lui permettant d'imager le sol et le sous-sol, pour en particulier y déceler l'eau.

Jotis Baronas, IPGP Paris, Marie Sklodowska-Curie Independent Researcher

Jotis Baronas est géochimiste, boursier Marie Curie. Il étudie le mouvement de l'eau dans la zone critique en s'attachant à coupler expériences en laboratoire, mesures isotopiques des métaux et modélisation.

Amande Roque Bernard, IPGP Paris

Amande Roque Bernard est toute jeune docteur de l'Institut de Physique du Globe de Paris. Elle étudie les processus d'érosion en déterminant des flux de matière par des méthodes de télédétection.

Classe de plein air

Georges Guiter (ex-agent de l'ONF)

Gorges Guiter est ingénieur honoraire de l'ONF. Il a consacré sa carrière à la gestion d'ouvrage de protection civil en particulier dans les versants instables des formations géologique de l'Ubaye.

Ateliers Art et Zone Critique

Sandrine Anquetin, IGE Grenoble

Voir biographie plus haut.

Laeticia Carlotti (plasticienne, Arterra)

Laeticia Carlotti est artiste plasticienne et ouvrière du paysage. Après des études aux Beaux Arts à Paris, elle s'installe en Corse pour y vivre et y travailler. Cette implantation l'ammène à valider des connaissances concernant la mise en culture et l'entretien des plantes dont la dimension vivante nourrit son rapport à l'Art. Dans sa préoccupation constante d'habiter l'espace et d'accompagner des modifications du paysage insulaire, elle travaille au projet associatif Arterra qui donne lieu à différentes formes de réalisation sur un mode mutualiste et coopératif. 

Matthieu Duperrex (co-fondateur du collectif Urbain-Trop Urbain, philosophe, artiste et prof. à l’école d’architecture de Marseille)

voir despcription plus bas (keynotes)

Claire Dutrait (autrice, co-fondatrice du collectif Urbain-Trop Urbain)

Claire Dutrait est écrivaine. Elle mène une activité individuelle sur zoneclaire.fr ou collective dans le cadre de Urbain, trop d'Urbain, une plateforme éditoriale numérique qu'elle a co-fondé en 2010 avec Matthieu Duperrex. Elle travaille avec des chercheurs de diverses disciplines (géographie, anthropologie, sciences de la Terre, sciences de la vie) pour la traduction littéraire et artistiques de leur travaux.

Camille de Chenay (photographe-Cinéaste).

Camille de Chenay est réalisatrice, directrice de la phtographie, assistante opératrice. Filmographie récente : Eurydisco (2019), Hâte-toi (2019), Les Courageux (2018).

Clémence Hallé (ENS Paris)

Clémence Hallé prépare un doctorat à l'École Normale Supérieure au sein du laboratoire "Sciences, Arts, Création, Recherche" sur les histoires de l'Anthropocène. Sous la direction de l'historien environnemental Grégory Quenet et l'historienne de l'art Nadeije Laneyrie-Dagen, elle poursuit ses recherches sur la représentation écologique, commencées sous la supervision du professeur Bruno Latour, d'abord en philosophie politique, puis en prenant son Programme d'expérimentations en arts politiques de Sciences Po (SPEAP) comme terrain d'études.

Keynotes

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Bruno Latour est sociologue, anthropologue et philosophe des sciences. Connu pour ses travaux en sociologie des sciences, il a mené des enquêtes de terrain où il observe des scientifiques au travail et décrit le processus de recherche scientifique d'abord comme une construction sociale. Professeur émérite associé au médialab de Sciences Po. Il continue d'enseigner dans le programme expérimental arts et politiques (SPEAP) de Sciences Po. Il a été commissaire avec Martin Guinard de deux expositions Zones Critiques, l'une à ZKM en mai 2020 Critical Zones, Observatories for Earthly Politics (qui a fermé en Janvier 2022) et l'autre en Novembre 2020 pour la Biennale de Taipeh "You and I don't live on the Same Planet" qui a fermé en Février 2021. Il a reçu le prix Holberg en 2013, et Kyoto en 2021. Il est membre de plusieurs académies étrangères.

 

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Matthieu Duperrex est maître de conférence en sciences humaines à l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille. Auteur, artiste et théoricien directeur artistique du collectif Urbain, trop urbain (www.urbain-trop-urbain.fr), ses travaux procèdent d’enquêtes de terrain sur des milieux anthropisés et croisent littérature, sciences-humaines et arts visuels. Il propose dans ses interventions une vision artistique et anthropologique des sédiments des deltas fluviaux comme porteurs d’une nouvelle époque écologique. « Avec ses bouleversantes études de fleuves, Duperrex parvient à faire de la sédimentation à la fois une science des sols, et une philosophie de la nature extraordinairement labile et silencieuse. » (Bruno Latour) Publications : Voyages en sol incertain (Wildproject, 2019) et La rivière et le bulldozer (Premier Parallèle, à paraître en 2022).

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Grégory Quenet est un des pionniers de l’histoire environnementale et des humanités environnementales en France. Depuis 2012, il est le premier et encore le seul professeur en histoire de l’environnement en France, à l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris-Saclay). Ses approches l’ont porté à des collaborations multiples, entre passé, présent et futur, entre sciences sociales et sciences de la nature. Ces dernières années, c’est avec les artistes qu’il a développé des collaborations étroites, notamment avec Laurent Grasso, servant de conseiller scientifique pour plusieurs réalisations.

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